Mercredi 12 Février 2025 Toulouse
Je me réveille vers 8h ce matin.
Je n’ai pas trop mal dormi.
Quand je descends à l’accueil prendre mon petit déjeuner, le veilleur de nuit d’hier soir a disparu, et c’est un autre gars qui a pris la relève.?..
Sympa lui aussi, et toujours musulman...
Sa barbe est juste un petit peu plus courte.
Il me parle des problèmes qu’il y a parfois la nuit dans les hôtels, et m’explique qu’il y en a de plus en plus. Des vols, des gens qui viennent se battre sur le parking à pas d’heure, des gens qui ne comprennent pas qu’ils soient obligés de payer, alors qu’ils n’ont pas d’argent.
À 9h15, je quitte l’hôtel, et me dirige vers l’aéroport.
Voici le panneau de l’hôtel F1, totalement invisible la nuit car il n’est pas éclairé, et la zone le soir, est plongée dans la pénombre.
Je pénètre dans le hall de l’aérogare...., et là, juste devant moi, une queue. Des passagers attendent de prendre l’ascenseur pour aller à l’étage "départ".
Je me rends rapidement compte qu’un ascenseur est en panne. Le deuxième, est lui bien sûr, pas suffisant.
J’ai un peu de temps devant moi, alors je reste à mon étage "arrivée", et pars voir le guichet informations.
"- Bonjour Monsieur, il y a un ascenseur en panne, juste devant le hall d’entrée des voyageurs, c’est un peu dommage, car beaucoup de monde arrive par cet endroit...
- Ha bon, me répond l’employé, je vais appeler quelqu'un."
La dernière fois, en octobre, c’étaient les Trolleys qu’il n’y avait plus à l’extérieur de l’aérogare, et les toilettes des enfants qui étaient vraiment sales, et là aussi, on avait "appelé quelqu’un"...
Au comptoir de Turkisch Airlines, même situation plutôt débile...
Il y a 5 guichets pour enregistrer les bagages:
- Le premier est un premium; classe affaires.
- Le deuxième et le troisième sont des check-in on line.
- Le quatrième est la classe économie.
- Le dernier est un comptoir pour les groupes.
J’attends, moi, comme de nombreuses personnes, au seul guichet économie...
L’heure tourne doucement..., et cela n’avance pas...
Il y a de plus en plus de monde derrière moi.
Je demande à un gars de garder mon bagage et ma place, et me dirige vers un responsable Turkisch.
"- Bonjour Monsieur, (le bonjour est très important) je vois qu’il n’y a qu’une seule file pour la classe économie...
Le gars me répond que pas du tout, et que tous les guichets peuvent accueillir la classe économie...
Je le remercie, et rejoins ma place dans la queue...
J’informe mes voisins de la nouvelle situation, et remarque que tout le monde subitement s’éparpille dans les différentes files...
20 minutes plus tard, j’enregistre mon bagage, et cela commence à sentir bon...
Fouille de bagages, contrôle de police, j’entre dans la salle d’embarquement.
À l’extérieur, j’observe un avion qui s’apprête à décoller.
Il démarre, prend de la vitesse, et....freine...
Je me demande ce que le gars est en train de faire...
Un avion chinois: China Eastern.
Mais qu'est-ce qu'il fait là celui là ?
Je le vois disparaître lentement au bout de la piste, sûr qu’il doit retourner en réparation.
11h45, le vol est légèrement en retour.
12h10, nous décollons.
Le voyage se passe bien, pas de turbulences, où très peu..
À Istanbul, il fait froid, et la nuit commence à tomber.
Il y a de plus un brouillard..., et un peu de pluie.
Après avoir récupéré mon sac, je passe devant les chauffeurs de taxi qui, les uns à côté des autres attendent le client, et descends les trois escalators qui me mènent au niveau des quais du métro.
J’ai conservé du mois d’octobre dernier, une carte de transport que je recharge rapidement, et, et...
Je regarde mon application booking.com...
Il y a d’indiqué le nom de mon hôtel, mais pas son adresse. Je sais simplement qu’il me faut descendre à la station place Taksim, mais où trouver maintenant la Budak Residence ???
C’est ce qui arrive quand on ne veut pas acheter une carte sim locale.
Je fini par "rallumer" rapidement les données mobiles sur mon portable, et par obtenir l’adresse tant espérée...
Je retire aussitôt les données mobiles...
Je me guide maintenant au GPS qui me dirige vers mon hôtel.
Arrivé devant l’adresse indiquée, il n’y a pas de lumière, et la porte est fermée. La sonnette à droite de l’entrée, ne semble pas fonctionner.
Je réfléchi, et fini par aller voir le magasin juste en face de l’hôtel.
Le gars du magasin en face a déjà repéré mes allers et retours, et m’explique qu’il a déjà contacté le propriétaire par téléphone, et que celui ci vient d’ici quelques minutes...
L’hôtel n'est en fait pas un vrai hôtel, ni une résidence; c’est simplement une chambre chez un particulier, que le propriétaire appelle résidence...
Un gars fini par ouvrir la porte, et à me donner les clefs de ma chambre...
Ouf, je suis sauvé...
Bienvenu à Istanbul.
À demain.