Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Asie 2022 Voyage

Vendredi 14 Février 2025 Istanbul

Daniel KIRCHER

Bonjour du matin...

Je suis inquiet pour ce soir.

Mon vol pour Bangkok est demain matin, à 1h55.

Je dois donc quitter mon hôtel dès aujourd'hui...

L’attente pour le vol aura donc lieu ce soir, à l’aéroport. Mais que faire dans la journée, avec surtout mon gros bagage.

L’emmener avec moi toute la journée...: pas question...

Le laisser à l’hôtel résidence: oui ; mais comment faire, alors que le propriétaire de l’hotel n’habite pas là, qu'il est difficile à joindre sur son téléphone...

Si je laisse mon sac dans la chambre, y aura t-il quelqu’un pour me permettre de le récupérer à 18h ???.

Je lui envoie plusieurs messages sur WhatsApp...

Pas de réponse...

Et juste avant de quitter ma chambre, il m’envoie un message que je peux finalement laisser mon sac dans ma chambre avec ma clef sur la table. 

Qu’il se charge de mettre mon sac à l’office de l’hôtel...en attendant mon retour.

Il me dit qu’il sera là vers 18h...

J’aime pas trop ce plan...

Et s’il ne vient pas à 18h; je fais quoi...???

J’abandonne mon sac ???

J’accepte finalement, en emportant mon argent, mes papiers, téléphone, tablette avec moi.

Je laisse donc mon sac à l’hôtel, et pars pour une dernière journée, dans cette ville extraordinaire.

Dans la rue à droite, se trouve mon hôtel, à une centaine de mètres.

C’est curieux toutes ces fleurs sur le même endroit. Chez nous ces commerçants ne sont jamais les uns à côté des autres.

Hier, le bateau que j’ai pris à Kasimpaşa m'a donné l’idée de faire un petit tour aujourdhui sur le Bosphore, cet étroit passage entre l’Europe et l’Asie...

 

Quand on regarde la carte de cette région, on voit facilement que la cassure Ouest, correspond exactement à la cassure Est.

En descendant vers Kabatas, l’endroit où je pense prendre mon bateau, je photographie un personnage, et la photo est malheureusement floue...

Désolé !!!

(Pas facile de prendre discrètement une telle photo.)

Le père Noël en personne...

Magnifique...!!!

De quel pays peut-il être originaire ????

Irak ???

Un personnage directement sorti des contes des milles et une nuit...

Un personnage mystérieux, inquiétant et envoûtant à la fois...

Sauf que le téléphone en main, n’a rien d’envoûtant...

Je continue vers Kabatas.

Voici ce que l’on trouve souvent à Istanbul, des ATM de banque, placés les uns à côtés des autres...,  On a vraiment le choix pour tirer de l’argent.

Lesquels utilisent les cartes de banques étrangères...???

Mystère...

Il faut juste essayer...

Et y mettre le temps.

En descendant, toujours de Taksim, à Kabatas (au bord du Bosphore)  je traverse des quartiers plutôt huppés, rien à voir avec Fener et Balat...

Avec balcon et vues sur le Bosphore, s'il vous plaît...

Pour terminer, encore quelques marches, et nous arrivons sur le bord du détroit...

Encore une ancienne maison istanbuliotte...

Je n’en vu aucune d’ouverte ou d’habitée..., elles sont pratiquement toutes inhabitable, trop dangereuses..., elles disparaîtront, petit à petit..., vestiges du vieil Istanbul.

Arrivé à Kabatas, au bord du Bosphore, j’apprends que le seul bateau pouvant m’emmener sur la mer noire, tout à fait au nord du Bosphore, passe ici à 6h du matin...

Il est pratiquement 11h30.

Si je veux naviguer sur une partie du bosphore, il me faut aller en tram, à Eminonü, sur le côté sud de la corne d’or.

Je n’ai pas le choix, je prends le tram...

Sur le plan financier, il ne me reste plus grand chose en poche, mais on m’à explique, et j’ai pu remarquer également que tout pouvait passer par ma carte visa..

Incroyable, peut être dangereux...

Le sans contact est institutionnalisé en Turquie...

Je monte dans le tram, et là où la plupart des gens paient avec leur carte de transport, je pose ma carte bancaire...

Cela fonctionne...

Génial...

Un gars, passant à côté de moi, avec un appareil de contact à distance, me retire ce qu’il veut de mon compte..., je suis prévenu...

Et certainement pour ma banque, responsable.

Arrivé avec le tram à Eminonü, je vise les nombreux bateaux sur la rive...

J’opte finalement pour un Bosphore tour...

Je vais jouer le touriste.

150 baths (monnaie Thaïlandaise) le tour.

150 baths ? Cela ressemble étrangement à 15 euros cette histoire...

Ce n’est vraiment pas donné...

Je sors ma calculette...

Voyons: 150 baths..., cela fait:......... 4,24 €..., seulement. 

OK, j’y vais, aucune hésitation.

Mais comment peuvent ils avoir des prix aussi bas ???

Peut être qu’il ont la chance de ne pas avoir le même président que nous...

Je monte sur le bateau, il y a déjà trois personnes à l’intérieur.. 

Et j’attends...

J’attends..

J’attends.

J’attend

Une demie heure plus tard, deux personnes montent. (Le bâtiment doit facilement pouvoir contenir 300 personnes, et nous sommes: 6 pour l’instant...)

Je me dis que je vais finalement descendre sur terre, tant pis pour les 4, 24 €.

Vingt minutes plus tard...

Les touristes mettent de plus en plus d’ardeur à monter...je suis étonné...

Ils ont peut être tout simplement fini de manger...

Pourquoi pas...!!!

En tout cas, ils arrivent...!!!

Nous démarrons vers 14h..

Le soleil s’est un peu caché, et il commence à faire froid.

J’ai heureusement tout mon attirail contre la froidure.

La promenade est intéressante, et nous croisons:

 

des palais,

Des mosquées....

des quartiers visiblement riches, avec vue imprenable sur le Bosphore,

et des endroits plus populaires.

La balade est vraiment sympa...

Nous rentrons doucement à Eminonü.

La plupart des gens sont calfeutrés dans le pont inférieur, à l’abri du vent froid qui descend.

J’ai mis moi, un deuxième tricot, et un anorak pare vent.

De retour à Eminonü il me reste devant moi 2h, avant de regagner mon hôtel.

Je végète un peu du côté d’Eminonü, passe devant un marchand de dates et de loukoums qui accepte les cartes bancaires. Il me reste 1,50 € en argent turk...

J’achète donc les dates, et les loukoums, et commence à marcher vers la mosquée bleue...

J’adore cette mosquée, qui était bien plus bleue et jolie (pour moi) il y a une cinquantaine d'années. 

Je passe devant des stands de thé, avec de nombreuses fleurs séchées...

Quels couleurs cet étal...

Frôle la mosquée Yeni Cami Meydani,

Passe devant les contrefort incroyables de l’église, devenue mosquée, Sainte Sophie.

Sans ces contreforts, la mosquée devrait logiquement s’effondrer, à cause du poids de la coupole.

Et arrive enfin à la magnifique, à la merveilleuse, mosquée bleue.

Un endroit que l’on sent vraiment comme sacré...

J’étais là en 1971, après un petit périple en scooter Vespa à partir de Paris...

Cette mosquée m’a toujours fait rêver....

Monumentale...

 

 

 

Dans la cour de la mosquée, un genre d’arbre généalogique interressant, informe le public de la relation entre Mohammad, Adam, Eva...Marie...

Absolument rien à voir avec Darwin...

Nous en sommes encore là....

Mais quel document....!!!!!

(C’est surtout destiné à toi Jean Pierre, tu l’auras sans doute deviné) ces musulmans se débrouillent sacrément bien...

Et qui dans tout cela est censé se tromper....???

Qui ???

Il n’est pas très loin de 18 h, et il faut que je rentre maintenant récupérer mon sac...

Pourvu que le propriétaire soit là...

Je prends le tram pour Kabatas, puis un téléphérique souterrain..., jusqu'à Taksim, là où se trouve mon hôtel.

La porte de l'hôtel est ouverte, et il est pile 18h.

Le proprio est là, et je récupère mon sac.

Il est l’heure de quitter cette ville d’Istanbul, magnifique, inoubliable...

Ce fut l’endroit de mon premier voyage,  il y a quelques décennies maintenant, j’y ai énormément rêvé...

Je prends le métro jusqu'à Gayretepe.

Le métro à Istanbul, est très très profond; trois escalators comme celui ci, puis une trentaine de kilomètres souterrains pour arriver à l’aéroport.

Je ne sais pas ce qu’a pensé Erdogan en faisant cela, mais cet ensemble de souterrains me font vaguement penser à des abris éventuels...

Au cas où...

À la station Gayretepe, je dois changer de métro, et prendre un train souterrain qui doit me mener à l'aéroport international de Havalimani.

Mais, les renseignements que la police m’a donnés il y a deux jours, ne sont pas bons; je ne peux pas payer mon trajet par carte bancaire, et il ne me reste que 1,50 € en liquide...

J’arrive à l’automate pour pénètrer dans le réseau...

Je pose dessus ma carte bancaire, l’affichage s’inscrit en rouge.

Une jeune femme, passagère, est à côté de moi.

Elle a vu que j’avais poser ma carte bancaire sur la cellule de l’automate..., et que l’accès au réseau m’avait été refusé...

Elle m’explique alors gentiment qu’elle me paye le voyage...

Je la remercie.

Quel plaisir de pouvoir vivre encore de telle situation...!!!

Je continue mon trajet dans les couloirs...

Et puis subitement un détail me chagrine...

Elle a payé le trajet pour moi, certes, mais je n’ai aucune preuve à la sortie à l’aéroport, d’avoir payé régulièrement mon trajet, car ce n’est pas moi qui l’ai payé...

Si la sortie se fait par la présentation d’un billet d’entrée, je suis sacrément emmerdé...

Dans le métro, les stations s’enchaînent...

Je suis coincé, il va falloir que je m’explique...à la sortie...

Arrivé à l’aéroport d’Havalimani, je sors du wagon, prêt à me confronter au contrôle...

Et..., il n’y eut aucun contrôle...

Mon esprit, mes sensations, sont déjà à Bangkok.

Je suis heureux.

A demain.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires
C
La photo du vieil homme est certes un peu flou, mais ça lui donne un aspect peinture. J'aime bien
Répondre
D
Oui, mais qui est il réellement ? De quel pays des milles et une nuits ?<br /> Comment peut-on quelque part, voyager dans cet accoutrement, et penser que c’est tout à fait normal...????<br />
C
Heureusement que tu te fais des fois de soucies pour rien.<br /> Mais tu dois avoir aussi un gentil ange gardien, car tu as pas mal de chance...
Répondre