Lundi 10 Mars 2025 Sablayan

Cette fois nous changeons d’endroit, direction Sabang, sur la côte nord de Mindoro.

Pour aller de Sablayan à Sabang, c’est un petit peu compliqué, car la route entre Abra de Ilog et Puerto Galera n’est pas encore terminée...

Nous devons donc "monter" jusqu'à Abra de Ilog en bus, prendre un ferry pour Batangas, et reprendre un bateau pour Puerto Galera.

Tout cela, dans la même journée.

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Sablayan, 5h10 du matin.

Carole est déjà en train de se laver, et moi je sors du lit.
Emily aussi est déjà debout.

Plusieurs bus montent vers le nord, et Abra de Ilog, mais il y a seulement 3 ferries sur lesquels ils peuvent monter jusqu'à Batangas, et le premier, est à 9h.

Et, pas question de le rater.

Le jour est à peine levé quand nous arrivons au terminal des bus de Sablayan.

Le nom exact de l’endroit est "grand terminal".

Cela m’a toujours amusé, cette appellation de "Grand", alors que Sablayan n’est vraiment pas une ville gigantesque; une petite ville, tout au plus.

Mais "Grand Terminal", ça en jette...

À Abra de Ilog, le bus (celui qui est en bleu est le notre) monte sur le ferry.

On peut voir que le temps n’est vraiment pas terrible sur Mindoro, et il y a des moments, même, où il pleut.

À 9h30 passé, nous quittons le port. Il y a du vent, et le Roro (c’est le nom du bateau), ronronne sans se presser...

Les marins, Safety first, ont chaussés, comme on le voit sur la photo, leurs espadrilles de sécurité.

La montagne à Mindoro.

J’adore regarder ce paysage quasi vierge, et mystérieux, envoûtant.

Pendant presque trois heures, il n’y a rien à faire, alors on tente de récupérer la fatigue...

À Batangas, on change de direction, et descendons cette fois vers le sud; direction Balatero, et Puerto Galera.

Voici le grand hall de " l’aérogare" des bateaux en partance de Batangas.

C’est un petit bateau qui nous attend.
Je m’installe à l’intérieur, et Cédric et Carole à l’extérieur, en plein air...

Ils veulent prendre l’air.

Quand nous quittons vers 14h15, le port de Batangas, la mer est assez calme, mais quand nous quittons l’abri des terres alentours, cela bouge tout de même un peu...
Carole m'a expliqué que Cédric pouvait souffrir du mal de mer. 
Alors pendant tout le trajet, je pense à Cédric, et je l'imagine vert, et vomissant son repas fast food, de Batangas...

Nous arrivons à Balatero (Mindoro) à 15h20.

Cédric est finalement à la fin de son voyage, frais comme un gardon, il n’a tout simplement pas été malade.
Hé bien, tant mieux pour lui...

Nous prenons un tricycle, cette fois pour Sabang, notre destination finale.

Dans le petit village, nous tournons à droite sur la plage (A), passons devant le Montani bar (B), et arrivons chez Reynaldo’s.(C)
C’est un endroit que je connais bien, et où l’on me connaît.
Les chambres sont correctes, et les prix pas trop élevés.

Nous nous installons...

Dans la soirée, nous partons à la visite des nombreuses boîtes de nuits qui quadrillent la ville. (D)

- On y va ? nous demande Carole.
- On y va, répondent en cœur Cédric et Daniel.

La première boîte est bien choisie, une boîte gai..., ou gaie ???
Ou plutôt contente...
Heureuse éventuellement.
Le son est très bon, et les gars s’amusent, et dansent, et s’embrassent, sans aucune gêne.
Bière pour nous trois.

Sur la scène, un gars d'un certain âge, en collant moulant, se trémousse.
Il ne chante finalement pas mal.

Sur un canapé, dans un coin de la salle, un gars se fait mettre quelque chose dans l'anus par une fille.

(???)

Carole repère tout...

Finalement on sort, et on visite une autre boite...
Une vingtaine de filles attendent, il n’y a que deux hommes.

Pas interressant, alors on ressort...
On va à la boîte suivante, même configuration...

Une autre, un peu plus loin, semble sympa.
Nous y restons, une bonne demie heure.
Blue lagoon pour moi, et,....pour Cédric et Carole une autre boisson énergisante.
Carole, est entourée par deux hommes...
Qui est avec qui? se demandent les filles.

Lequel pouvons nous "brancher" ???

Il y a des danses, et des sous vêtements provocants et afriolants...

Toutes les filles sont en sous vêtements.

La fatigue commence à se faire sentir...

Nous retournons à l’hôtel, nous sommes crevés.

À demain.

Comments

[Caro]

On dirait que les homos sont plus heureux que les filles qui attendent des hommes qui ne sont pas là...