Lundi 25 Septembre 2023 Ubud

Nous consacrons cette journée à une balade en scooter.
En face de notre hôtel, un jeune gars loue de petites motos pour la journée. (5€).

À 9h, nous partons vers le nord de Bali avec notre nouvelle monture. Notre objectif: Besakih: le plus important temple hindou de Bali.

La route au départ d’Ubud est un peu compliquée, aucune indication de direction, tout au GPS, en s’arrêtant presque à chaque carrefour. Les rues à Ubud sont très étroites, tout comme les routes dans la campagne. Les voitures ont juste la possibilité de se croiser. 

Il y a une chose que je trouve étonnante ici, c'est que, quand on va à Bali de Denpasar à Ubud, soit 36 kms, de chaque côté de la route, il y a des maisons; comme si l’on restait dans la même ville...
Les champs, les exploitations, sont derrière les maisons.
Ainsi, dans la même maison, on regarde du côté de la route nous sommes en ville avec la circulation, de l’autre côté de la maison, nous sommes dans des champs.

Par contre sur la route vers Besakih, on commence enfin à voir un peu de jungle, et de végétation.

Nous nous arrêtons souvent pour vérifier que nous sommes bien sur la bonne route...

À mi chemin de Besakih, la route commence à monter: Besakih n’est pas très loin du mont Agung, qui est un volcan, et une montagne sacrée.
À certaines fêtes hindoues, on y sacrifie des chèvres et des poulets, en les jetant dans la lave...
Ça calme paraît-il les dieux..., 
Ça doit certainement calmer en même temps les chèvres et les poulets concernés...

Arrivés à Besakih, il y a un énorme parking dont je ne me rappelais pas l’existence. Je crois qu’il a été aménagé récemment.
Nous devons laisser là notre monture à deux roues.
Quelques femmes nous abordent, et nous proposent des offrandes pour les cérémonies en cours au temple.
(Des cérémonies sont en cours; oui! Mais elles sont interdites aux non hindous.)

Alors ces femmes ne font finalement qu’arnaquer les touristes incrédules.
Nous achetons malgré tout à moitié prix, une offrande avec un petit gâteau, une fleur et 3 bâtons d’encens, que nous trimbalerons partout, jusqu'à notre retour à Ubud.

L’immense porte d’entrée, du site de Besakih.

Nous payons tout de même l’entrée du site, et on nous donne à chacun un sarong, et une ceinture.
À un autre endroit, on doit écrire sur un registre, nos noms et prénoms, et aussi surtout, notre pays d’origine.
Ce registre permet à un guide (assis, juste à côté de là) sachant parler notre langue de se désigner d’office pour nous accompagner.

Les filous !!!

Le guide ne restera pourtant pas longtemps avec nous. Nous lui expliquons que le site nous intéresse, mais que l’on préfère découvrir l’endroit sans lui.

Mais nous dit-il, vous n’aurez pas d'explications sur ce que vous voyez...

Je le remercie vivement de s’inquiéter de nous, mais je lui fais remarquer que l’endroit le plus important du temple, est de toute façon interdit aux non hindous...

Alors des explications, certes, mais il nous est impossible de voir à quoi cela correspond.

Le gars nous suit un petit moment, puis disparaît.

De suite après la porte, une fontaine...

Avec des pattes comme le petit monstre que nous avons du laisser en France....

Enfin presque les mêmes pattes...

Des escaliers, de jolies tours à toits multiples.
L’ensemble est assez harmonieux.
Nous circulons tranquillement, et prenons quelques photos.

Presque deux heures plus tard, nous sommes de retour à notre scooter.

Le deuxième site que nous voulons voir, est le Tirtagangga Water Palace Villas, à environ 35 kms d’ici.

La route descend maintenant. La route est un peu accidentée, et les fesses de Caro sont mises à rude épreuve...

 Nous arrivons à un magnifique palier de cultures en terrasses. Des rice fields.

Le Tirtagangga Water Palace Villas n’est plus très loin après, un ensemble harmonieux de petits bassins, de fleurs et d’allées pédestres...

Il n’y a que cet animal que je n’arrive absolument pas à définir...

Un âne, un cheval, avec un corps de vache indienne...???

Notre retour est un peu plus rapide, parce que nous prenons une route côtière. Mais l’arrivée dans les environs d’Ubud est horrible, de pollution, de trafic routier...
Je sens derrière moi Caroline stressée...
C’est un gymkana incessant entre les voitures pour pouvoir se frayer un chemin.

Une fête hindoue nous oblige même à un endroit de changer d’itinéraire...

Nous arrivons peu avant la tombée de la nuit, et nous sommes fatigués.

Repas du soir...

Piscine...

À demain 

Comments

[chameyrat]

vous faites de superbes photos: le Semeru, les peintres miniatures (ARMA), la beauté des musées. Vos articles se terminent le 25 Sept à UBUD , pas de connexion sur les iles où vous passez je suppose. bises

[Daniel KIRCHER]

Bonsoir Yvette,

Nous avons, pendant quelques jours, traversé un endroit où le WiFi était très faible, bon pour l’écriture, mais impossible pour des photos.
Maintenant, cela va mieux...