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Asie 2022 Voyage

Mercredi 3 janvier 2024 Phôngsali Laos

Daniel KIRCHER

5h du matin, le haut parleur à l’extérieur de l’hôtel se met en marche, et diffuse de la musique chinoise..., et sans doute les informations...

J’ai tenté de sortir ce matin de l’hôtel, pour enregistrer ce que j’entendais, mais la porte qui donne sur l’extérieur était fermée à clef...

Après avoir regardé la serrure de près, je pense que je serai dans la rue, demain matin à 4h50...

Et j’enregistrerai....

Pour le moment je reste au chaud, au lit..., en attendant 7h.

Retournons au musée d’hier, juste quelques pages...

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---LES FUNÉRAILLES 

Les funérailles sont un événement important et coûteux dans la vie d'une famille. Les rituels diffèrent d'un groupe à l'autre : inhumation ou crémation, abandon ou visite d'une tombe. Mais pour chaque groupe, les funérailles sont l'occasion pour toute la communauté de se réunir et d'accomplir des rituels qui transforment les défunts en ancêtres qui veilleront sur leurs descendants.

Après sa mort, le défunt est habillé de ses plus beaux vêtements et gardé dans sa maison pendant un certain temps, puis mis dans un cercueil ou enveloppé dans une simple natte, avec quelques objets et un peu d'argent pour sa vie dans l'Au-delà. La taille et la durée des funérailles dépendent du défunt : modestes pour les jeunes, elles sont plus élaborées pour les personnes plus âgées qui ont une nombreuse descendance. Pour ces derniers, le corps est gardé dans la maison pendant plusieurs jours, le temps de préparer la cérémonie et de laisser aux parents éloignés le temps d'arriver.
Les rites sont accomplis par un parent assisté d'un ancien, de moines (pour les bouddhistes) ou d'un spécialiste des funérailles, comme c'est le cas chez les Akha. Les non-bouddhistes peuvent également procéder à des sacrifices d'animaux puisque toutes les offrandes doivent avoir lieu lors des funérailles, alors que les bouddhistes peuvent faire des offrandes au temple plusieurs années après le décès.
Dans tous les groupes ethniques, les morts violentes sont considérées comme anormales et dangereuses. Ces défunts n'ont pas droit à une cérémonie funéraire. Ils sont enterrés là où ils sont tombés et deviennent des esprits errants.

---L’AU DELÀ

La fonction du rituel funéraire est d'envoyer l'esprit du défunt au "pays des morts", souvent perçu comme une image miroir de leur propre village, bien que les représentations de l'Au-delà soient floues. Le rituel prend alors la forme d'un "voyage", et tous les lieux où le défunt a vécu au cours de sa vie sont énumérés (Hmong), ou tous les lieux où le groupe s'est arrêté au cours de sa migration depuis le Viêt Nam sont nommés (Tai Yang), ou leur généalogie depuis le tout premier humain est récitée (Akha).
L'homme possédant plusieurs âmes, celles d'un individu peuvent habiter plusieurs lieux, que ce soit au cimetière, sur l'autel familial ou au pays des morts.

---TOMBES ET CIMETIERES
Les morts sont le plus souvent enterrés dans des cimetières. Seuls les bouddhistes et les Mun (Yao Lanten) pratiquent la crémation. De nos jours, certains bouddhistes déposent les cendres dans un petit stupa le long des murs intérieurs du temple. Auparavant, la crémation était un privilège réservé aux riches.
Les cimetières sont des parcelles de forêt situées au-delà du village. Les enfants et les adultes sont séparés, et parfois les tombes des adultes sont regroupées par clan. L'emplacement exact de la tombe est décidé par le défunt : un œuf jeté en l'air ne se cassera que si le défunt le veut. Parfois, une petite maison est construite dans laquelle sont déposés de la nourriture et des objets que le défunt utilisera dans l'Au-delà.
Le cimetière est perçu comme un endroit dangereux et n'est visité que lors des funérailles. Seuls quelques groupes venus de Chine s'aventurent dans le cimetière pour offrir des offrandes et de la nourriture pendant les quelques jours qui suivent un décès. Les Ho nourrissent leurs morts sur la tombe chaque année mais, comme les Yao, ils n'ont pas de véritable cimetière. Ils pratiquent la géomancie afin de déterminer l'endroit où une personne sera enterrée, ce qui explique que les tombes soient souvent dispersées sur un vaste territoire.


Après les funérailles, l'esprit du défunt est invité à habiter un petit autel dans la maison. C'est là que les ancêtres vivent pendant trois générations, protégeant la maison et accordant des faveurs, bien qu'ils puissent aussi causer des maladies si un tabou n'est pas respecté ou s'ils ont faim. Ils sont régulièrement nourris par leurs fils avec des offrandes lors des différentes fêtes. Depuis peu, les bouddhistes nourrissent leurs morts uniquement au temple.

---NAISSANCE
La grossesse s'accompagne de restrictions alimentaires pour la mère. Après avoir accouché sur un lit chauffé à la braise, la mère lao, tai ou khmu reste à la maison, près du foyer, et doit éviter tout contact avec l'eau froide. Le placenta et le cordon ombilical sont parfois placés dans un bâton de bambou et suspendus à un arbre dont les fruits sont un symbole de fertilité.
Selon les ethnies, le bébé reçoit son nom dans le mois qui suit sa naissance, soit par les parents, soit par les grands-parents, soit par les anciens à la suite d'un acte de divination. L'attribution d'un nom ou le premier morceau de riz donné à manger à un bébé est l'occasion d'une fête suivie d'un baci, le rituel d'"appel de l'âme". Ce n'est qu'à ce moment-là que l'enfant est considéré comme pleinement humain ; s'il meurt avant, il sera enterré à l'écart des autres, sans cérémonie.

---ADOLESCENCE
Chez les Mun (Yao Lanten), chaque homme subit un rite d'initiation. Dans d'autres groupes, l'adolescence n'est pas marquée par un rituel spécifique ; toutefois, le passage à l'âge adulte d'une jeune fille peut être célébré par le port d'un costume spécifique.
L'adolescence est une période propice à la recherche de l'âme sœur. Dans la plupart des cas, les jeunes décident eux-mêmes de la personne qu'ils souhaitent épouser, avec l'approbation de leurs parents. Cependant, tous les mariages ne sont pas autorisés : ceux qui sont apparentés du côté de leur père sur trois générations ou ceux qui appartiennent au même clan ne peuvent jamais se marier. Presque tous les couples se forment au sein du même groupe ethnique et souvent dans le même village.

---MARIAGE
Le mariage consacre l'union de deux personnes mais aussi de deux familles. La famille du marié fait la demande à la famille de la mariée, en utilisant des intermédiaires. Les négociations peuvent prendre du temps, notamment celles concernant le "prix de la mariée", une somme d'argent que les parents du marié verseront aux parents de la mariée pour les dédommager lorsque la mariée ira vivre avec son mari. Cette somme peut être importante, comme chez les Tai ou les Khmu, ou purement symbolique, comme chez la plupart des Akha. La cérémonie initiale a lieu dans la maison de la mariée et marque sa séparation d'avec le foyer parental. La famille du marié vient ensuite la chercher en grande pompe et le rituel se poursuit chez eux. Le couple est ensuite présenté à l'autel des ancêtres dont dépend désormais la mariée, qui change de clan en se mariant.

---DIVORCE
En cas de désaccord, les deux familles tentent de résoudre le problème, souvent avec l'aide de médiateurs. Une petite somme d'argent donnée à son conjoint suffit parfois à réparer certains torts. Le divorce implique le remboursement de tout ou partie des frais de mariage, ce qui peut constituer un obstacle pour les femmes souhaitant quitter le mariage. Le divorce est relativement fréquent chez les Akha tant que le couple n'a pas d'enfants, notamment parce que la dot est faible. Il est, d'une part, plus fréquent chez les Akha.
En revanche, elle est interdite chez les Mouchi et dans certains groupes de Seng. La violation de cette loi prive leurs descendants de toute possibilité de se marier ensemble.

---CREATION D’UN FOYER


En dehors des groupes d'influence chinoise récemment arrivés de Chine, le marié doit vivre avec ses beaux-parents - avant ou après la cérémonie de mariage - et travailler pendant un certain temps (quelques mois ou quelques années) pour eux afin de les dédommager de la perte de productivité qu'ils subiront du fait que leur fille quitte la maison. Le couple ira ensuite vivre chez les parents du marié pendant qu'ils économisent de l'argent et des matériaux pour construire leur propre maison, à moins que le marié n'ait la responsabilité de s'occuper de ses parents. C'est à ce moment-là que le marié recevra son héritage ; la mariée peut également recevoir quelque chose de ses parents. Ce n'est que lorsqu'ils vivent dans leur propre maison et ont un enfant que le couple entre pleinement dans la communauté.

ET LE BOUDDHISME ???

La province de Phongsaly comprend deux traditions bouddhistes distinctes : Le bouddhisme Lao, également suivi par certains Khmu et Pisou et prédominant le long de la rivière Nam Ou ; et le bouddhisme Tai lue, également suivi par les Phounoy, prédominant dans l'ouest de la province. Les seules différences entre les deux formes de bouddhisme sont les systèmes d'écriture utilisés (tham lao et tham lue), quelques règles qui s'appliquent aux moines (les moines Tai Lue peuvent prendre trois repas par jour) et quelques différences rituelles mineures.
Ces deux formes de bouddhisme sont présentes dans la région depuis le 14ème siècle. Les Phounoy et les Pisou ne se sont convertis au bouddhisme que peut-être au 18ème siècle, alors que les Khmu de Muang Khoua ont adopté le bouddhisme au début du 20ème siècle (20% des Khmu de Phongsaly sont bouddhistes).

La vie du village et le bouddhisme sont étroitement liés. Pour les villageois, le bouddhisme est moins une question de renoncement aux choses de ce monde et de méditation que de bien-être et de cohésion du village. La prospérité du village, la santé de ses habitants, les bonnes récoltes et l'hommage aux morts lors des fêtes sont les questions les plus importantes.
Le bouddhisme villageois est davantage centré sur le temple et son dirigeant laïc - un ancien moine - que sur la communauté monastique qui est souvent minuscule, voire absente. Depuis l'introduction de l'enseignement obligatoire dans les années 1970, l'enseignement dispensé dans les temples a connu une concurrence sérieuse et les candidats à la prêtrise sont devenus rares. La plupart de ceux qui revêtent la robe de moine le font à la suite du décès d'un parent, pour échapper à une situation familiale difficile ou dans l'espoir d'obtenir une éducation peu coûteuse. D'autres candidats sont des hommes plus âgés qui n'ont plus d'obligations familiales.
La cérémonie d'ordination diffère selon le degré, qu'il s'agisse d'un novice âgé de 10 à 20 ans ou d'un moine à part entière. Pour les novices, il s'agit d'une cérémonie relativement simple, faisant appel à des parrains pour les parrainer et ainsi acquérir des mérites. Pour les moines, une seconde ordination, plus complexe, requiert la présence de plusieurs moines confirmés.

FIN DU MUSEE......

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Je pense de suite au scooter, c’est lui qui va me permettre de visiter l’endroit...

À l’Amazing Guesthouse, ou je le loue, on me demande mon passeport....

Et je suis bien obligé de le leur laisser...

Une autre solution aurait été l’office de tourisme, une femme qui y travaille m’a bien proposé le scooter de son mari...

Par contre les tarifs sont assez élevés... 200.000 kips (9€)

L’engin est propre, le frein avant n’est pas super efficace, mais le reste ne semble pas trop mal...

Par contre, Il n’y a pas de rétroviseur...

C’est sûr que Caro m’aurait interdit de le conduire...

Ma première balade, surtout à cette heure matinale avec le soleil dans le dos, est pour une colline dominant Phôngsali...

Un endroit qui met en valeur le site de cette petite ville...

Il y a en haut de la petite colline,  un temple bouddhiste...

Regardez moi ce paysage....

Rien que de revoir cette photo, j’ai tout simplement envie d’y retourner...

La mer de nuages dans le bas.

Voilà Phôngsali, juste une petite ville...., un peu inaccessible...

Pour combien de temps encore ???

Notre hôtel, à l’Allemand et à moi, est juste à gauche de la tour métallique que l’on voit à gauche de la photo...

Et l’endroit où je mange, est juste derrière le parasol rouge, au milieu de la photo...

Je redescends prudemment (le frein avant n’est pas terrible) la petite colline, et me dirige vers Hatsa, et la rivière Nam Ou....

Je suis en hauteur, et la rivière complètement en contrebas, alors la vue, à cet endroit, est également extraordinaire...

Une beauté...

Et subitement, l’asphalte disparaît..., je suis sur une piste cabossée, à avancer prudemment...

Je comprends que seuls les portions de routes en zone urbaine sont asphaltées, et que le reste est toujours lui, à construire...

Il y a des portions de piste plus difficiles que d’autres, avec plus de cailloux, un peu plus défoncées...

Mais dans l’ensemble, il n’y a pas trop de difficultés.

Arrivée à Hatsa, évidemment, la rivière est plus large qu’avant, puisqu'un barrage a été contruit en aval, à plusieurs kilomètres...

Mais la vue n’est pas trop moche..., même si le soleil n’est pas encore parvenu dans le fond des vallées...

Je reste longtemps là, à tenter de me rappeler, plus de 13 années en arrière...

Ce virage à droite, et puis un petit bateau qui attendait un peu plus loin, mon envie d’aventure...

La jungle, magnifique...

Je me prends là une petite bière, et un panneau subitement un peu plus loin, attire mon attention...

Le drapeau Français, j’ai aperçu un drapeau Français...

Mais qu'est-ce que c’est que ça...???

La France, mon pays, a participé au désenclavement de la rivière Nam Ou....

Non.... j’efface et je recommence....

La France, mes impots, ont participé au désenclavement de la rivière Nam Ou...

Je veux bien, moi, que mes impôts atterrissent par ici; les gens n’ont vraiment pas grand chose dans cette contrée lointaine, mais pourquoi me font-ils en plus payer le visa ???

Pas très sympa tout ça, et parfaitement opaque...

Je relis l’affiche...

1 passerelle, 3 ponts metalliques, et 18 kms de pistes...

Bon, c’est sympa...

Et c’est la Chine qui fait les barrages...

Et l’électricité produite, j'espère au moins qu’elle va au Laos...

Bon, du coup, je vais au moins aller visiter la passerelle que j’ai en partie payée...

Hé oui, c’est important de contrôler....

Pas mal la passerelle...

La voie d’accès est un peu casse gueule, mais la passerelle a de l’allure...et l’autre côté, est également interressant....

Sympa ce village...

Décidément, cela vaut le coup de venir par là...

Je crois savoir que l’armée Laotienne n’apprécie pas trop que l’on dépasse la rivière vers l’est, alors je ne vais pas aller plus loin...

Mais c’est vraiment un endroit à revoir ce coin, et dans un pays plutôt peu cher...

Je fais demi tour, et remonte après avoir traversé la passerelle suspendue, la  piste chaotique et poussiéreuse vers Phôngsali..

 

Et puis, à dix mètres de la partie asphaltee...   La crevaison...

Là, ce n’est pas très marrant...

Je suis à une dizaine de kilomètres de la ville (Phôngsali).

La route monte jusqu'à un col, donc pas question de pousser l’engin.

Je dois rouler à l’économie, très lentement, en espérant que le pneu arrière tienne le coup, le plus longtemps possible...

Je me dis que je vais même voir combien de kilomètres je peux éventuellement faire, avec un pneu dans cet état...

Une bonne expérience, pour les futurs voyages.

Deux kilomètres plus loin, je croise une poignée de maison en bois sur ma gauche, avec de la musique qui sort de l’une d’entre elles...

Je gare mon scoot, et me dirige vers la musique...

Dans la petite maison, il y a du monde: un cercle de femmes, et un cercle d’hommes...

J’explique par geste en montrant mon scooter, que ma roue arrière est à plat...

Un des gars présents m’invite alors à m’asseoir à côté de lui, et me tend un verre d’alcool de riz...

Il me fait signe en souriant, qu’il faut boire cul sec. 

On trinque, et tous les gars, leurs verres pleins à la main, me regardent silencieusement en souriant.

Je bois cul sec....

Je vois qu’ils sont contents, et on me remplit mon verre aussitôt...

Trois minutes plus tard, tout le monde rebois...

Cul sec...

Je les trouve sympas, l’un d’eux parle même un peu l’anglais, mais je comprends au troisième verre, que je n’obtiendrais pas beaucoup d’aide de leur part...

Sauf à boire...

Au quatrième verre, je ralentis...

J’ai tout de même un scooter, et c’est moi qui conduit...

On me ressert une cinquième fois....

Cette fois je rends mon verre en le retournant, et je les quitte en souriant...

Je démarre mon scooter, et je m’en vais lentement en roulant en crabe, tantôt à droite, tantôt à gauche...

La recherche d’équilibre est constante....   Et je ne suis pas ivre...

J’arrive finalement au bout des dix kilomètres, et mon pneu arrière est toujours là, avec certes, quelques traces de fatigue.

Je trouve rapidement un réparateur, qui me change aussitôt ma chambre à air...

Coût de l’opération: 2,77€. 

Il me reste encore un peu de temps avant de rendre mon engin, alors je repars sur une autre route, aperçue hier après midi....

Pas asphaltée, évidemment....

La descente est raide, et je suis cette fois inquiet pour mon frein avant...

Heureusement que Caro n’est pas là...

Le paysage est magnifique...

J’arrive à un petit village...

Tout à fait le genre d’endroit, qui me fait rêver...

 

 

 

............

 

Je pars au bout du village, et observe la piste, qui s’en va vers la forêt...

Et je la vois s'en aller plus loin, loin...très très loin...

C’est comment là-bas......????

Je n’ai pas trop le temps d’aller y voir, car le soleil descend...

Mais comme cela peut être frustrant....

C’est trop beau, trop impressionnant...

Je fais demi tour, et prends la direction de Phôngsali....

Un kilomètre plus loin sur la piste, deux jeunes femmes avec une coiffe traditionnelle sont assises...

Elles ont, un énorme sac en jute à côté d’elles, rempli de petits fruits vert, ...

Je vois à leur visage, qu'elles sont fatiguées...

Je tente, et leur montre le siège arrière de mon scooter....

Elles acceptent finalement que je les emmène...

La pente jusqu'à Phôngsali est plutôt raide, alors je leur expliqueque deux personnes ne sera pas possible, mais qu’une seule, éventuellement...

Cela pourrait se faire...

Elles discutent un court instant entre elles, puis accepte ma proposition...

La plus petite grimpe derrière moi, et nous démarrons...

Je roule lentement, pas question de risquer l’accident...

Le scooter a un peu de mal par endroit, ce qui confirme le bien fondé de ma décision de n’en emmener qu’une...

Nous mettons une vingtaine de minutes pour remonter jusqu'à Phôngsali.

Je crois comprendre qu’elle ne souhaite pas être vu derrière un touriste sur une moto, et je la dépose comme elle me le fait comprendre, juste à l’entrée de la ville...

Je pars manger dans mon petit restau habituel, puis rentre à l’hôtel.

Le vieil Allemand est là, et nous discutons quelques moments sur nos journées respectives. 

Il a 5 ans de moins que moi, mais semble plus âgé...

Il est très gentil, me dit avoir peur de louer une moto...

Alors il marche beaucoup...

La nuit commence à tomber, et je pars dans ma chambre, préparer mes affaires pour mon départ demain matin...

Le tuk tuk pour nous emmener demain à 6h30 au terminal des bus, est confirmé par la femme de l’hôtel...

À demain

 

 

 

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