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Asie 2022 Voyage

Dimanche 29 Octobre 2023 BAU BAU

Daniel KIRCHER

Cette nuit, une personne fait du bruit dans le couloir extérieur. Je dors à moitié...
Je pense, je ne sais pourquoi, à des travaux, et à un ouvrier qui travaille.
Je me rendors...
Quelques temps plus tard, je me réveille de nouveau...
Je me dis que j’irai bien voir ce qu’il peut bien fabriquer au milieu de la nuit...
Et je me rendors...

À 5h30, quelqu'un frappe doucement à notre porte...
Des petits coups...
Puis plus rien...

Caro me fait remarquer qu’un gars a téléphoné une partie de la nuit dans le couloir, et que cela l’a empêchée de dormir.
Quand à ce matin, elle a entendu des grattements sur notre porte.

7h00, nous sommes réveillés. Caro lit un livre commandé sur internet, et moi je lis les actualités internationales...
Et puis soudain me vient une idée...
Je dis à Caro:
- Regarde dans le couloir, je pense qu’on nous a apporté notre petit déjeuner !!!
Caro ouvre la porte, et notre petit déjeuner est bien là, sur une chaise...
Je ne me rappelais plus que c’était ici la coutume, dans certains hôtel.

Nous nous levons, faisons nos sacs, et les descendons à la réception de l’hôtel.

Nous avons la journée devant nous....

À gauche le Benteng Keraton, qui est la ville fortifiée que nous avons entrevue hier. Nous y retournons aujourd'hui...

Mais avant le Keraton, j’aimerais voir le Benteng Sorawolio, que l’on voit à droite. 

La chaleur est très élevée, affolante, et nous choisissons quand nous nous déplaçons, les côtés ombragés de chaque rue...

Nous n’avons pas trop le choix, les deux benteng sont situés chacun sur le sommet de deux petites collines qui surplombent la ville de BAU BAU.

Nous gravissons la colline du Sorawolio et tentons de choisir des raccourcis, ce qui nous embarque dans de petits faubourgs sympathiques et populaires...

 

Certains endroits ne sont pas très bien indiqués sur ma carte, alors on fait du hors piste...

Et on demande parfois notre chemin...

Très gentille cette femme, qui ne voulait pas qu’on la prenne en photo, mais qui nous a tout de même guidés vers le bon chemin...

Nous suons à grosses gouttes, et nous arrêtons régulièrement pour boire...

Il est midi, l’heure ou pratiquement tous les gens se terrent chez eux...

Le benteng n’est pas très grand, mais entier...

À un endroit vers le millieu, se trouvent quelques tombes pas entretenues...

Le plus dur maintenant reste à faire, redescendre la colline du petit benteng dans cette fournaise, et remonter la colline du Keraton... (voir la carte)

Nous y arrivons finalement, après nous être ”enfilés” deux petites bouteilles de jus d’orange chacun.

Voici l’affiche que nous trouvons devant le Keraton.

Traduction DeepL:

Fort du palais du sultanat de Buton

La construction du fort a commencé sous le règne de La Sangaji, le 3e sultan (1591-1597) et a été entièrement achevée à la fin du règne du 6e sultan, La Buke Gafarul Wadudu (1632-1645). Les matériaux de base étaient la pierre de montagne, la chaux mélangée à du blanc d'œuf et de la gélatine. La hauteur du fort était comprise entre 1 et 8 m, l'épaisseur des murs entre 50 cm et 2 I, la longueur du périmètre était de 2 740m. Le fort possède 12 Jawa (portes) et 16 Baluara (bastions) et est équipé de 43 canons placés dans les lawa et baluarahenteng. En plus d'être un fort défensif, ce fort est le centre des activités du gouvernement et le centre de toutes les activités du sultanat. Le Buton Sultanate Palace Fort est l'un des plus grands forts du monde avec une superficie de 22,8 ha.

J’envoie Caro en éclaireur. Les Belanda (Hollandais en Indonésiens) sont de retour...

Faites gaffe à vos fortifications !!!

Jolie la porte, vue de l’intérieur de la ville fortifiée...

Une autre jolie porte, avec un cadre en bois peut être d’époque ???

Nous longeons quand nous nous déplaçons, non pas les murs de la ville, mais l’ombre des murs de la ville; la chaleur est effroyable...

 

Nous passons en revue plusieurs maisons, qui nous semblent sympathiques...

La plupart des maisons, recouvertes actuellement de tôles ondulées (ce qui revient moins cher et dure plus longtemps), étaient autrefois uniquement recouvertes de chaumes...

Comme ce que l’on voit sur celle ci...

Enfin....., sur le toit du milieu...

Et puis, un peu plus loin, deux maisons que je trouve personnellement extraordinaires..., celle ci...

La Kamali Kara...

Traduction DeepL:

Le kamali kara a été créé par le sultan Muhammad Hamidi (1927-1937). Fondamentalement, le kamali kara n'est pas très différent du kamali bata, qui est un palais pour le sultan. Le bâtiment se compose de quatre niveaux ou quatre étages. Il a été construit en s'accrochant simplement les uns aux autres, sans sangles ni clous. Le bâtiment en bois sélectionné se dresse fermement et majestueusement sur le socle de pierre qui lui sert de fondation.

Et la Kamali Bata.

Traduction DeepL:

KAMALI.BATA
Dans la tradition Buton, le palais du sultan est appelé Kamali. L'un d'entre eux
Kamali Bata, le palais du sultan Muhammad Umar Qaimuddin, le XXXIe sultan de Buton (1886-1904).
Le bâtiment de ce palais utilise le bois comme matériau principal.
Le bois est utilisé pour les piliers, les planchers, les murs, les fenêtres et les escaliers. 

Il est appelé Kamali Bata parce que le toit utilisé sur ce bâtiment est en forme d'arbre.
de tuiles d'argile, appelées padha bata par les Butons.
Kamali est l'un des vestiges architecturaux du patrimoine de l'humanité, patrimoine architectural riche en significations symboliques.
Dans ce cas, la forme du sol et le toit superposé indiquent la grandeur et la majesté de la ville.
la grandeur et la majesté du sultan. La forme illustre également la fonction du sultan en tant que chef religieux, chef de l'État et protecteur du peuple.

Difficile de comprendre sur place, si le monument historique, est habité ou pas, je m’approche, pénètre dans la propriété... Caro attend patiemment dans la rue en me surveillant.

Je vois des enfants à l’intérieur, des enfants qui ne veulent apparemment pas être photographiés, et qui jouent à cache cache avec moi...

Je n’insiste pas...

Nous re-passons devant la mosquée du sultan (j’ai oublié de la photographier)..., et juste à côté, il y a une tour métallique étrange, qui n’a absolument rien à voir au milieu des maisons traditionnelles que nous rencontrons...

Au milieu de la tour, un mât en bois penché....

Traduction DeepL:

KASULANA TOMBI
Le Kasulana Tombi (mât de drapeau) est fait de bois de teck et a été érigé à la fin du 17e siècle sous le règne du sultan Sakiuddin Darul Alam.
Il est situé à la position astronomique à 5, 28° -32.1 LS et 122, 36 - 05.4 BT,
à une hauteur de 21 mètres du sol.
Ce mât est utilisé pour faire flotter le drapeau du sultanat de Buton, à savoir le Tombi Longa-longa.
Dans les années 1870, à l'époque du sultan Muhammad Isa Kaimuddin, le mât a été frappé par la foudre et endommagé.
Après avoir été réparé, le mât est toujours debout aujourd'hui.

 

Toujours debout, toujours debout....

Il est tout de même sacrément aidé à être toujours debout...

Nous prenons le chemin de retour vers notre hôtel Bravo.

Direction mon retard de blog...,

Je m’installe sur le roof top de l’hôtel, au 4eme étage, et commence à travailler...

Soudain, au pied de l’hôtel, des crissements de pneus, des moteurs pétaradants, des bruits de moteurs poussés à fond...

Je regarde dans la rue. Deux voitures s’amusent en bas de l’immeuble, à faire du bruit...

Je trouve cela tellement ahurissant que je descends les 4 étages, et vais à leur rencontre...

Je pousse une gueulante, mais ils sont une trentaine de jeunes, alors je préfère la mettre en sourdine; je ne fais pas le poids...

Je finis par comprendre (l’un d’eux me l’explique) que le rodéo a lieu, tous les dimanches soirs, jusqu'à la tombée de la nuit...

C’est un spectacle populaire, très prisé...

Je remonte au quatrième étage, et fini par me boucher les oreilles...

À 17h30, le boucan s’arrête enfin...

Que j’aime ce silence...!!!

À 20h30, le Labobar (l’énorme bateau Pelni que nous prenons ce soir pour rejoindre Makassar), pénètre lentement et sans bruit dans le port....

Nous prenons nos bagages, et filons vers le port.

Après deux heures d’attente, nous pouvons enfin monter à bord...

Nous rejoignons nos places...

Adieu BAU BAU.  

À demain

 

 

 

 

 

 

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